Les épargnants peuvent désormais profiter d’un meilleur rendement pour leur contrat d’assurance-vie en y intégrant des actifs plus rémunérateurs. C’est l’assureur lui-même qui les propose via ses contrats dits multisupports, qui se composent d’unités de comptes. Les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) en font partie. Voici les différents avantages à y souscrire.
Acheter ses parts à moindre coût
L’assureur propose des SCPI moins chères après négociation auprès de la société de gestion d’où celle-ci provient. Le but est d’inciter les épargnants à y souscrire afin d’élever le rendement de leur capital. Rappelons en effet que celui des fonds en euros classiques peine à franchir le taux de 1.2% et continue encore à chuter. Grâce aux SCPI, ce rendement va suivre la tendance à la hausse, sachant que le taux de distribution de ces actifs pierre-papier est de 4% en moyenne.
Percevoir rapidement des revenus locatifs
Si la société de gestion applique un délai de jouissance allant de 2 à 5 mois, l’assureur révise celui-ci à seulement 1 mois. Le délai de jouissance correspond à la période pendant laquelle le souscripteur de parts de SCPI s’abstient de percevoir ses dividendes. Elle commence à courir à partir du moment de l’acquisition des parts.
Pourquoi ce délai ? En constituant son parc immobilier et en le mettant en location, la société de gestion peut elle-même subir une certaine période de carence en loyers, en attendant de trouver ses locataires. Elle la répercute ainsi auprès des souscripteurs de parts.
En ce qui concerne l’assureur, celui-ci est un souscripteur de parts au même titre que les investisseurs classiques. Il supporte alors cette période de renonciation aux loyers. C’est une fois que les épargnants ont à leur tour acheté leurs parts de SCPI auprès de l’assureur que ce dernier applique ledit délai de jouissance. En d’autres termes, celui qui souhaite percevoir rapidement les loyers de sa SCPI investira plutôt à travers un contrat d’assurance-vie.
Payer moins d’impôt
Les revenus des SCPI sont immédiatement versés dans l’épargne du souscripteur ; il ne les perçoit pas de la société de gestion. Les dividendes deviennent alors des primes de versement et sont déduits des impôts de ce dernier.
Ceux qui souhaitent épargner sur le moyen ou le long terme pourront donc privilégier l’achat de leur SCPI à travers une assurance-vie : ils alimentent régulièrement leur capital d’une part, et défiscalisent d’autre part. Un excellent moyen de préparer la retraite au moyen des SCPI.
Avoir la certitude de souscrire aux meilleures SCPI
Ceux qui sont peu connaisseurs en pierre-papier pourront totalement s’appuyer sur l’assureur, d’autant que ce dernier aura sélectionné les meilleures SCPI, qui sont de la famille de celles dites de rendement. Pas de faux pas donc en ce qui concerne l’éventualité d’un mauvais choix par rapport à la qualité des dividendes et du taux de distribution.
Attention aux pièges issus de ce montage
Les investisseurs sont la plupart du temps attentifs au rendement de la SCPI, qu’elle soit souscrite en direct ou par le biais de l’assurance-vie. Or, une fois celle-ci devenue la propriété de l’assureur, il en modifie le mode de gestion. Nous avons vu plus haut les principaux atouts de ce montage. Or, les pièges existent aussi, comme l’application de frais plus ou moins élevés, en rapport à la gestion du contrat, et qui vont plus ou moins en affecter le rendement. Par conséquent, il vaut mieux se baser sur le rendement net de ce dernier au lieu de celui de la SCPI afin d’éviter les mauvaises surprises. De plus, les dividendes ne sont pas distribués dans leur intégralité : l’assureur retient environ 15% à 10% de ces derniers avant de reverser la part de l’épargnant.